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L’immobilier, de moins en moins un actif patrimonial devient il un bien de consommation comme les autres ?

Posté par Sophia le 2018-06-02
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Dans l’esprit d’un grand nombre d’entre nous, investir dans un bien immobilier, ce n’est pas seulement « acheter » son toit pour les nombreuses prochaines années. Investir dans l’immobilier, c’est investir dans la pierre, dans un actif d’usage tangible, qui pourra toujours être vendu, avec une valeur résiduelle importante, lorsque son propriétaire n’en aura plus l’usage (pour ceux qui veulent approfondir toutes ces notions, je ne peux que vous encourager à acheter mon livre « Investir dans l’immobilier« ).

Cette idée fondatrice qui donne toute sa force à l’investissement immobilier repose sur la durée de vie de votre maison ou de votre immeuble. En théorie, le gros œuvre à une durée de vie quasi-illimitée à l’instar des maisons en pierre sèche ou autres parpaing à la solidité durable.

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Le second œuvre et les éléments de décoration auront une durée de vie nettement moindre au gré de l’usure naturelle par l’usage et l’amélioration technique ou l’innovation qui rend obligatoire une mise aux normes régulières pour satisfaire aux normes de confort et d’habitabilité. 

La rénovation de l’ancien est une partie intégrante de l’actif immobilier : Le gros œuvre perdure alors le second œuvre doit être régulièrement adapté (10 ans pour la décoration ; 30 ans pour le second œuvre ?). L’obsolescence immobilière concerne principalement le second œuvre et la décoration. C’est la durabilité du gros œuvre qui explique la valeur fondamentale de long terme de l’actif immobilier (l’usure et l’obsolescence du second œuvre est source de destruction de valeur ou l’exigence de toujours plus de travaux pour maintenir la valeur du bien immobilier).

 

Au moment de lire cette description, nous avons tous l’image des immeubles haussmannien ou autre longères en tête. La qualité de la construction en pierre, c’est du solide qui permet de transmettre un actif d’usage tangible à ses héritiers.

La durabilité de l’actif immobilier c’est donc sa valeur dans le temps est le cœur de la perception patrimoniale de l’actif immobilier… et c’est aussi qui permet aux propriétaires bailleurs d’accepter une médiocre rentabilité locative.

Lorsque vous êtes propriétaire d’un actif dont vous êtes certain d’une valeur stable ou en hausse dans le temps, le rendement locatif accepté peut être moindre car vous n’avez pas à y intégrer la dégradation de l’actif par l’usage.

A l’opposé, lorsque vous êtes propriétaire d’un actif dont la valorisation dans le temps sera négativement impacté par l’obsolescence immobilière, vous devez exigerez un rendement locatif important qui devra tenir compte de la dégradation inévitable de votre actif immobilier.

 

 

Les nouvelles construction telles que les maisons en « Ossature bois », source d’obsolescence immobilière accélérée ?

La mode est à la construction industrielle en ossature bois ! Attention, on ne parle pas des constructions traditionnelles en bois massif ou autre rondins, mais des maisons faites de panneaux de particules de bois, collés, protégés par un pare vapeur puis par un bardage bois (qu’il faudra entretenir) ou composite.

Bref, la mode est à la construction des maisons dont les principes s’éloignent de plus en plus de l’idée de la construction durable et se rapprochent de plus en plus de l’idée de la maison, actif de consommation comme un autre, le temps d’une vie qu’il conviendra de détruire et reconstruire à neuf dans 30 ans.

Avec de telles constructions, il est important de s’interroger sur l’espérance de vie de l’immeuble ? Si la durabilité de la pierre ne fait plus aucun doute, si le parpaing démontre sa solidité depuis 50 ans, quelle sera la durée de vie d’une maison en ossature bois, construite de bois, mais aussi, de colle, de pare-vapeur et pare-pluie, de contreplaqué, …

 

 

Ne faut il pas craindre une obsolescence immobilière accélérée ? Quelle sera la valeur patrimoniale d’une maison en ossature bois, dans 50 ans comparativement à la valeur d’une construction en pierre ?

Dans un tel contexte, peut on se contenter de la médiocrité des rendements locatifs actuels qui n’intègrent pas cette dégradation nouvelle du gros œuvre ? 

 

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