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Immobilier : une 4e année consécutive de marasme !

Posté par Sophia le 2019-11-27
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Une année supplémentaire sans relief. La classe moyenne reste marginalisée et les promoteurs n’envisagent pas de baisse des prix. Le référentiel des prix, même actualisé, reste problématique.

Le secteur immobilier devra boucler une autre année sous le signe de la léthargie. «C’est la 4e année successive de marasme que connaît le marché immobilier au Maroc, que ce soit sur le segment du neuf ou de la seconde main», se désole un opérateur. La situation du marché dans le pays est très particulière puisque ce n’est pas une problématique de manque d’offres, car elle est riche, diversifiée et abondante. De même, plusieurs chantiers sont ouverts dans toutes les villes. Ils ne sont certes pas au même rythme que les années glorieuses du secteur (2008 à 2014), mais ils se maintiennent. C’est que les promoteurs de taille importante ont levé le pied sur leur rythme de production. D’ailleurs, si le marché ne recelait pas un grand potentiel de développement, de nouveaux opérateurs ne se seraient pas lancés. Allusion faite, par exemple, au promoteur Réalités Afrique qui compte plusieurs projets en cours à son actif au Maroc.

Il reste que le bât blesse au niveau de la demande, notamment de la classe moyenne. Car si le segment de la population à revenu modeste ou faible est bien servi par les logements économiques et sociaux et si la classe aisée trouve rapidement chaussure à son pied, ce n’est pas le cas de la classe moyenne. Celle-ci dont le pouvoir d’achat est modéré estime que les biens proposés à la vente sont hors de portée. «Quand bien même ils peuvent fournir des efforts financiers, ils estiment que l’offre n’est pas adaptée à leurs besoins et exigences», explique un agent immobilier, qui ajoute que «le taux de vacance d’un bien immobilier s’allonge de plus en plus. Alors qu’il était de 3 à 4 mois, il y a quelques années, il peut atteindre actuellement jusqu’à 2 ans».

La situation n’est pas près de s’arranger. En dépit de transactions en baisse, les prix ne devraient pas reculer. «La cherté des terrains, du fait de leur rareté, l’augmentation des prix des matières premières, le renchérissement des taxes et impôts de la conservation foncière notamment… sont autant d’éléments qui poussent à maintenir les prix actuels, sachant que des efforts ont été consentis sur les marges», explique un promoteur. Ce qui noircit davantage le tableau, c’est le référentiel des prix qui, malgré son actualisation (à Casablanca pour commencer), représente toujours un écart entre les prix fixés et la réalité du marché. Un notaire praticien à Casablanca affirme que ce nouvel argus devrait contribuer à aggraver davantage la «crise» immobilière, que traverse le Maroc. Selon lui, «un blocage total des ventes est remarqué dans un quartier à Casablanca. Une baisse des prix de référence aurait été bénéfique. Mais, à notre grande surprise, le prix moyen a été relevé à 13000 DH/m2 au lieu de 11000 DH/m2 dans l’ancienne version». Il est vrai que le calcul des prix a reposé sur une autre méthode, mais il n’en demeure pas moins que ce référentiel doit être ficelé davantage pour prendre en compte les particularités de chaque quartier (la vue, le vis-à-vis, l’emplacement au sein du même immeuble, la superficie…).

Quoi qu’il en soit, les opérateurs restent méfiants, voire sceptiques quant à l’année prochaine. Aucune mesure n’a été mise en œuvre et aucune décision n’a été prise pour mettre à niveau ce secteur, qui avec le BTP restent les locomotives de l’économie. 2020 serait-elle une année à oublier, avant même qu’elle n’ait commencé ?

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