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Immobilier locatif : Quel avenir pour le logement étudiant avec la révolution de l’université à distance ?

Posté par Sophia le 2020-06-15
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Pourquoi louer un logement étudiant alors qu’une partie non négligeable de l’enseignement peut être réalisé à distance ? Tel est le sujet du moment pour le marché immobilier du logement étudiant. La crise du coronavirus va t’elle être à l’origine d’une innovation majeure dans les universités Française ? L’enseignement à distance va t’il devenir la norme ?

Demain ou après demain, allons nous vivre la fin partielle du logement étudiant ? C’est un sujet que nous vous proposions déjà dans cet article « Immobilier locatif : Les villes étudiantes fragilisées par l’enseignement distanciel ? La fin de la transhumance des étudiants ?« . Les choses semblent s’accélérer pour une rentrée 2020 numérique.

Il est trop tôt pour en être certain, mais l’enseignement universitaire pourraient bien être profondément réformé à partir de la rentrée de septembre. Dans cet article « Supérieur : la crise sanitaire accélère la digitalisation des enseignements« , on apprend que le grand mouvement de la digitalisation de l’enseignement à distance accélère fortement avec la crise du coronavirus. Extrait :

« La crise sanitaire a accéléré le processus et a donné naissance à des innovations qui vont perdurer. C’est notamment le cas de Sorbonne université et Sciences po Paris qui s’orientent vers une hybridation des enseignements entre le physique et le numérique.

A Sorbonne université, l’enseignement hybride a permis de maintenir les coopérations internationales pendant et malgré la situation sanitaire. « Nous avons testé ce modèle à l’international, notamment en Asie au début de la crise. Cette tendance va désormais croître au fil des mois« , affirme Serge Fdida, vice-président développement international.

Forte de cette expérience test, l’université va repenser ses enseignements, avec une hybridation entre présentiel et distanciel. « Depuis plusieurs années, nous sommes engagés sur les cursus hybrides, étant donné la saturation de nos locaux. La situation nous oblige à aller plus vite, même si cela ne sera pas prêt dès le mois de septembre », explique Marie-Céline Daniel, vice-présidente de la commission formation et vie universitaire.

Cette digitalisation accélérée s’observe aussi à Sciences po Paris, qui a annoncé le lancement d’un “double campus” à partir du semestre d’automne 2020. Les étudiants auront accès à leur campus physique mais aussi à un campus numérique pour accéder à l’intégralité de la formation à distance.

Comme à Sorbonne université, l’idée n’est pas seulement de basculer les cours existants en ligne mais de repenser les cours pour les dispenser à la fois en physique et à distance. Ainsi, chaque discipline combinera distanciel et présentiel et les cours seront enrichis grâce à des ressources numériques. Les maquettes sont en train d’être repensées pour que ce modèle hybride soit applicable à tous les cours. Un dispositif créé pour un contexte d’épidémie mais dont les innovations pédagogiques ont vocation à être pérennisées, précise l’institution.

[…]

Les cours seront majoritairement à distance, bien que l’hybride n’ait pas vocation à se substituer au présentiel. Les promotions se réuniront donc régulièrement sur le campus. Pour autant, le format des enseignements qui seront sur le campus est encore en cours de construction. Le reste du temps, ils assisteront à des cours en partie filmés, qui pourront être enrichis avec des liens vers des documentaires, des animations pour expliquer des équations… Les étudiants se connecteront par ailleurs sur un forum pour poser des questions. Enfin, le cours sera ponctué de quiz et de tests en ligne.

« Nous avons déjà quelques enseignements construits sur ce modèle à la fac de sciences. L’idée, c’est d’élargir à d’autres disciplines. Cela concernera en priorité les formations pluridisciplinaires et transverses« , détaille Madame Daniel. Dans l’idéal, ces enseignements seront accessibles à partir de la rentrée 2021.

 

Le développement de l’université à distance va t’elle réduire les besoins de logements étudiants ?

Voilà un sujet passionnant. Et si nos enfants (ma grande fille a 8 ans) n’allaient plus étudier loin du domicile familial ? Et si, comme nous vous l’expliquions dans cet article « Immobilier locatif : Les villes étudiantes fragilisées par l’enseignement distanciel ? La fin de la transhumance des étudiants ? », nous étions en train d’assister à la fin de la transhumance des étudiants qui quittent le foyer familial pour résider à proximité de l’université disposant de la formation de leur choix ?

L’avenir est il à l’université à distance ? Demain, les étudiants iront ils « apprendre à distance » dans la médiathèque locale ou dans la petite université locale ? Bien évidemment, on sait tous la difficulté de l’apprentissage seul dans son logement. Mais ne peut on pas envisager, des lieux de travail pour étudiants qui auraient besoin d’un tiers lieux pour leur permettre de canaliser leur envie d’apprendre ? Voilà une reconversion parfaite pour les médiathèques locales ou encore les espaces de co-working en manque de travailleurs ?

Dans ces espaces, chacun pourrait apprendre individuellement sa discipline sans remettre en cause la vie de groupe et l’indispensable sociabilité étudiante. Demain, ce ne seront plus les étudiants qui se rapprocheront de l’université pour apprendre, mais l’université qui se rapprochera du lieu de vie des étudiants. Et c’est toute la question du logement étudiant qui est remis en question.

N’est ce pas là un enjeu majeur pour toutes les villes moyennes qui voudraient bien garder leurs jeunes ? C’est justement, le thème de la visite du jour de la ministre VIDAL. Extrait de cet article Ouest France : « La ministre découvre le « campus connecté » de Saint-Brieuc et veut développer ce modèle »

Extrait :

« Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, encourage le modèle de l’IFPS de Saint-Brieuc, qui propose à des étudiants de suivre les cours dans des salles, en visioconférence avec des professeurs.

Vendredi après-midi, Frédérique Vidal a terminé son tour de Bretagne par les Côtes-d’Armor, en s’arrêtant à l’Institut de formation aux professions de santé (IFPS) de Saint-Brieuc. Ce tout nouveau bâtiment, situé sur le campus Mazier, n’a pas été choisi par hasard. Pour le gouvernement, c’est un modèle de « campus connecté » à développer partout en France.

Pourquoi un modèle ? Parce que les étudiants briochins (habitants de Saint Brieuc) y étudient au sein d’un campus moderne, mais en visioconférence avec des enseignants situés à Rennes. « Il est important que les jeunes puissent s’épanouir, parfois en faisant de la mobilité, mais parfois aussi en pouvant rester dans leur ville, dans leur famille. C’est très souvent moins de coûts », explique Frédérique Vidal. « Nous soutenons la création de ces campus connectés », poursuit la ministre. D’une part, pour être « au plus près des jeunes » et leur permettre « d’accéder à l’enseignement supérieur ». D’autre part, pour « que les territoires ne se vident pas de leurs talents au profit des grandes métropoles ».

« Nous avons besoin partout sur le territoire des médecins, des professions paramédicales, des professions juridiques et d’emplois qualifiés. Quand les jeunes sont partis étudier longtemps loin de chez eux, c’est parfois compliqué de revenir. Des statistiques disent qu’au-delà de quatre ans d’études ailleurs, on ne revient pas dans son territoire d’origine. C’est très dommage. »

Le but ? « Mutualiser les formations à distance » comme celles de Saint-Brieuc, dans toute la France. Notamment pour que « les étudiants qui seraient en difficulté pour se déplacer à cause de leur situation économique puissent trouver la possibilité d’étudier plusieurs disciplines dans des campus connectés ou des tiers lieux comme celui-ci, sans avoir à se déplacer loin de chez eux. »

Du moins, au début, pour une rentrée sereine en période de crise sanitaire, avant de « rejoindre les établissements qui délivrent ces diplômes plus tard dans l’année, soit l’année suivante ».

 

Nous sommes peut être au début d’un mouvement dont les conséquences pourraient être très fortes pour le marché du logement.

 

Si les étudiants n’ont plus besoin de résider à l’année à proximité de leur université, faut il en déduire que les besoins en logement étudiant vont baisser ?

Bien évidemment, les conséquences ne seront pas immédiate. Mais qu’en sera t’il dans 3 ans ? 5 ans ? N’oubliez pas que l’investissement immobilier, c’est le temps long. Investir aujourd’hui dans un logement étudiant, c’est anticiper l’évolution de la demande à 15 ans.

A suivre. J’ai hâte de lire vos commentaires et vos analyses sur ce sujet nouveau.

 

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