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Immobilier : les ambitions durables et mesurées de Réalités Afrique

Posté par Sophia le 2019-12-11
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Implanté au Maroc depuis 2017, le groupe a initié plusieurs opérations en project management avant de se lancer dans la promotion immobilière. Ses principaux projets consistent en la restructuration de l’hôtel Lincoln et le développement de projets résidentiels à PUMA et AUDA.

Le secteur immobilier est en chamboulement. La crise qu’il traverse est un mal pour un bien, dans le sens où elle permet au marché de se restructurer et de se professionnaliser. Quand certains promoteurs et spéculateurs, attirés par l’appât du gain se retirent, d’autres trouvent une aubaine et s’installent. C’est que le potentiel de développement est toujours présent, surtout au vu du déficit non négligeable que présente le pays en matière de logements. Cela est le cas de Réalités Afrique, dont le cœur du métier est la promotion immobilière. La société a fait parler d’elle surtout ces derniers mois, mais elle est présente au Maroc depuis septembre 2017, à travers le rachat d’un bureau d’ingénierie marocain dont le métier s’articule autour de l’assistance à la maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’ouvrage déléguée. Elle a ainsi orchestré l’aménagement du siège régional de Procter&Gamble et d’autres opérations dans l’hôtellerie, les bureaux… à la marina de Casablanca. Actuellement, la société est en train d’aménager le siège du call center d’Amazone et le nouveau siège de la BCP au sein du site Casa-Anfa. «Et c’est justement en s’appuyant sur le volet project management que nous avons migré vers la promotion immobilière», explique Régis Magnin, directeur général de Réalités Afrique. Pour conforter cela, François Renard, directeur général de Réalités Maroc, explique: «Notre lancement dans la promotion s’est fait après la réalisation de plusieurs études de marché par des experts, à travers lesquelles nous avons pu constater que l’immobilier au Maroc a connu ses heures de gloire certes, mais que les besoins sont toujours exprimés, l’appétence également et qu’il y a toujours du potentiel à développer». Néanmoins, le groupe ne compte pas se lancer dans des projets à tout-va. Ses ambitions sont mesurées, tout comme sa niche et sa façon de commercialiser. En effet, tous ses projets sont situés sur l’axe Rabat-Casablanca et sont tournés autour de la VEFA, stricto sensu, que ce soit en termes de garanties financières, de garanties de délais, de versement de pénalités en cas de retard…

En tout cas, le premier projet à travers lequel la société s’est fait réellement connaître est la restructuration de l’hôtel Lincoln. «Une convention a été conclue avec l’Etat le mois dernier, selon laquelle nous avons l’obligation de déposer un permis de construire d’ici la fin de l’année. Le projet présente des enjeux techniques importants relatifs notamment à la préservation du patrimoine et nous prévoyons la livraison dans 4 ans», explique M.Renard. Rappelons que le projet s’étale sur une superficie de 13 500 m2, moyennant un coût d’investissement estimé à 150 MDH.

Le 2e projet concerne un programme résidentiel au sein de PUMA (Pôle urbain de Mazagan), en partenariat avec la SAEDM (Société d’aménagement et de développement de Mazagan), filiale de l’OCP. Quelque 300 lots, répartis en villas et en habitat collectif, étalés sur une superficie de 92 000 m2. Alors que le dépôt de l’autorisation de construire est prévu pour la fin de l’année, le début des travaux, lui, est envisagé l’été prochain. Le programme est partagé en 3 tranches dont la premier sera livrée le 1er semestre 2022 et les deux autres le seront à la même période sur les deux années suivantes respectivement. «Comme notre objectif ne s’articule pas uniquement sur la construction/vente, nous travaillons avec la SAEDM pour mettre en place les équipements nécessaires. Allusion faite à la connectivité, aux écoles, aux centres de santé», ajoute M.Renard.

Le dernier projet sur lequel le groupe s’est engagé est un partenariat avec le promoteur Mfadel. Il s’agit d’un complexe mixte sur une superficie de 85 000 m2, incluant une composante hôtelière, une autre résidentielle et des plateaux de bureaux.

Dans la première, le groupe prévoit de construire un hôtel 4*, un autre de 5* et une résidence touristique. «Actuellement, nous sommes en cours de consultation avec une marque internationale pour reprendre toute cette composante», précise M.Magnin. Pour le projet résidentiel, Realités Maroc compte mettre en place 2 bâtiments en R+16, comprenant des appartements T2, T3 et T4, en plus de quelques studios. Cela sera alimenté par une salle de sport, une conciergerie, une piscine ainsi qu’une market place. Enfin, les plateaux de bureaux seront établis sur une superficie de 5 000 m2, en 16 étages. «D’autres projets sont en cours d’études, toujours sur notre axe de prédilection. En même temps, nous menons une réflexion en matière de maîtrise d’ouvrage concernant les résidences universitaires», ambitionne M.Renard. Par ailleurs, même si ses projets sont en partenariat avec une structure marocaine, le groupe n’en fait pas forcément sa stratégie de développement.

REALITES Afrique

 

Réalités Afrique est une filiale du groupe français Réalités, coté en Bourse, qui se targue de ses 15 ans d’existence et de réalisations. Alors que ses débuts étaient axés essentiellement sur la promotion immobilière, il s’est diversifié au fur et à mesure, pour inclure la maîtrise d’usage, dans un premier temps. «Nous nous sommes donc lancés dans l’exploitation des résidences seniors, dans les loisirs, les centres de diagnostic santé…avant de nous exporter à l’international», indique le DG, Régis Magnin.
D’où le développement de Réalités Afrique, au Maroc et qui constitue un holding support de toutes les fonctions administratives, RH, juridiques, administration des ventes, et aussi le financement de l’ensemble des projets développés tant bien au Maroc que dans d’autres pays africains. D’ailleurs, «nous avons lancé des études sur le marché sénégalais (marché, opportunités, dynamisme, exposition au risque…) et avons également des approches sur le Gabon», conclut M. Magnin.

 

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