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immobilier : Le leader du conseil «Jones Lang LaSalle» livre sa vision

Posté par Sophia le 2017-03-03
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 À propos de la crise du marché

Dans un contexte d’un marché de l’immobilier peu rassurant et confronté à des vents contraires, Jones Lang LaSalle (JLL), leader du conseil en immobilier d’entreprise, donne sa vision du secteur.

Quid du Maroc ?

Les grands indicateurs sont plutôt pessimistes depuis maintenant de nombreux mois : croissance en berne, surendettement des ménages, délais de paiement des entreprises incroyablement longs (+ de 300 jours),… En effet selon JLL, sur le secteur plus spécifique de l’habitation, on constate que les immeubles en cours de développement ont du mal à trouver acquéreur. Les rythmes d’écoulement des stocks ont été fortement ralentis. On note même que certains particuliers ont dénoncé les contrats de réservation signés il y a plusieurs mois. Certains programmes sont actuellement à l’arrêt. De plus, quelques établissements bancaires commencent à «récupérer» (par voie de dation ou de saisie) les stocks invendus des premiers promoteurs défaillants. Enfin, la surexposition du secteur bancaire était inquiétante il y a quelques mois. Concernant l’immobilier d’entreprise et notamment le secteur des bureaux, selon Statimmo, alors que les locations à Casablanca représentaient près de 50.000 m² en 2014 puis moins de 30.000 en 2015, l’année 2016 le marché a eu du mal à atteindre les 30.000 m²! Là encore, les entreprises font attention à leur budget et compte tenu de carnets de commandes généralement à la peine, l’instinct de survie appelle à la prudence, voire au repli sur soi. Du côté des constructions, une fois encore on constate que des programmes importants sont à l’arrêt, voire n’ont pas démarré. Ceci est terriblement problématique pour la capitale économique du Royaume car dans les 12 mois à venir, rares sont les mètres tertiaires neufs qui seront proposés aux entreprises internationales ayant choisi le Maroc comme hub sur l’Afrique.

Comment faire pour s’en sortir ?

A l’époque, les prix de l’immobilier avaient considérablement chuté. Aujourd’hui, ce n’est pas encore le cas au Maroc mais lorsque les prix commenceront à baisser, le marché se figera et plus personne ne se portera acquéreur pensant que «demain le prix sera encore plus bas». Nous entrerons dans une spirale problématique. Il est à rappeler qu’une crise identique a frappé la France dans les années 1990. Elle avait duré plus de 5 ans et avait fait beaucoup de dégâts tant chez les promoteurs (certains ont disparu) que chez les établissements financiers qui avaient récupéré dans leurs bilans de très nombreux actifs dits «toxiques».

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